Un projet "Emergence" financé par le Cancéropôle présenté à l’ASCO

Retour à la liste
La recherche
12 juin 2019

Le projet « Prédiction rapide de la sensibilité à l’olaparib pour les variants des gènes de la recombinaison homologue de signification inconnue » financé en 2017 par le Cancéropôle Est dans le cadre de l'appel à projet « Soutien à l'émergence de projets » a été présenté sous forme de poster par Romain Boidot (CGFL, Dijon) à Chicago au congrès de l'ASCO cette année.

Résumé du projet :

Le développement des thérapies ciblées est une véritable révolution dans la prise en charge des cancers. Depuis peu, la voie de réparation par excision de base constitue une nouvelle cible thérapeutique. En effet, les inhibiteurs de PARP, avec comme chef de file l'olaparib, ont  fait leur apparition avec des résultats spectaculaires dans le cancer de l'ovaire de stade III-IV. Leur efficacité est plus ou moins directement liée à la présence d'une déficience dans la voie de la recombinaison homologue, et notamment, la présence d'une mutation de BRCA1 ou BRCA2. Quatre-vingt pourcent des variants constitutionnels observés sur les gènes de la recombinaison homologue n’ont pas d’impact connu, ce qui empêche la prescription d’olaparib, et par conséquent, une diminution des chances de survie de ces malades. De plus, l’étude d’autres gènes impliqués dans la recombinaison homologue permettra d’étendre également le nombre de patientes éligibles à un traitement par olaparib.

Notre projet vise à classifier dès l’obtention des résultats de biologie moléculaire, la potentialité de réponse d’une tumeur à l’olaparib. Le présent projet se base sur un algorithme de classification de sensibilité à l’olaparib que nous avons développé au sein de l’établissement et qui a été présenté à l’ASCO 2019 (Poster#3108). Cet algorithme utilise des données d’exome (ou panel restreint de gènes) obtenues suite au séquençage de la tumeur et s’applique aux gènes de la recombinaison homologue dont l’altération peut engendrer une sensibilité à l’olaparib.

Notre travail montre qu’il est envisageable de classer les variants de signification inconnue des gènes de la recombinaison homologue observés chez les patients au niveau tumoral afin de prédire l’efficacité des inhibiteurs de PARP. Nous sommes actuellement en cours de validation sur une seconde cohorte de patients.

Télécharger le poster

 

Documents à télécharger


Newsletter

La newsletter vous permet de rester informé des actualités du Cancéropôle et des acteurs de la cancérologie de l'interrégion Est.

S'abonner Télécharger

Forum du Cancéropôle Est

Plus d'infos